Pas de rentrée avant septembre !

Agir avant la reprise ! Ne pas attendre le 11 mai !

  1. 1ère étape : agir collectivement avec les outils de visio-conférence : Heure de vie syndicale, réunion entre collègues à mettre en place, …
  2. 2ème étape indispensable pour la suite : compléter le RSST (Registre de Santé et Sécurité au Travail) sur place, on ne peut pas le faire à distance, il faut constater. Puis, si les conditions de sécurité ne sont pas respectées, exprimer un droit d’alerte = il peut être exprimé par l’ensemble des personnels, par les élu·es du conseil d’administration, par la section syndicale…
  3. 3ème étape : la demande individuelle de garantie de protection : faire jouer son droit de retrait c’est le faire individuellement. 

Le 11 mai ou le jour de la prise de poste, si l’ouverture est maintenue malgré les étapes précédentes : j’exerce mon droit de retrait pour danger grave et imminent !

Tout·e salarié·e qui accepte de travailler tout en connaissant l’existence d’un risque qui ne serait pas maîtrisé ou éliminé se mettrait en situation délicate.

  • Un modèle de courrier à envoyer à son/sa chef·fe d’établissement, son inspecteur/inspectrice de circonscription 

Lorsque mon employeur ou chef·fe d’établissement me demande de travailler ou d’aller travailler dans des conditions où je vais être exposé·e à ce risque particulier, sur mon lieu de travail, il s’agit de fait d’un risque professionnel.

Je demande donc à mon employeur ou chef·fe d’établissement de m’assurer par écrit qu’il/elle respecte les obligations qui lui sont faites pour protéger ma sécurité et ma santé physique et mentale et que toutes les mesures de prévention contre ce risque professionnel ont été prises pour me garantir des lieux de travail sûrs et sains : mesures de protection collectives et individuelles incluant les équipements de protection individuelle.

Avec ce courrier, la responsabilité de l’employeur ou du chef·fe d’établissement, découlant de ses obligations, est clairement posée.

Vous ne refusez pas de travailler ou de vous rendre à votre poste de travail. Vous demandez préalablement à votre employeur ou chef·fe d’établissement de vous garantir par écrit qu’il a tout mis en œuvre pour que vous puissiez bénéficier de lieux de travail sûrs et sains et que vous pourrez travailler dans des conditions de sécurité sans craindre d’atteintes à votre santé et à votre intégrité physique ou mentale.

Sécuriser ce courrier :

  • En période de confinement et tant que les postier·ères n’ont pas des conditions de travail suffisamment sûres, nous évitons l’envoi postal.
    Ce courrier ne pouvant être envoyé en recommandé, nous sécurisons l’envoi en faisant parvenir ce courrier par voie électronique à la fois à notre chef·fe de service, au chef·fe d’établissement ou à l’employeur.

Dès la fin du confinement, pour éviter le basculement dans le tout numérique, on envoie le courrier en recommandé avec accusé de réception.

  • On demande lors cet envoi que ce courrier soit inscrit dans le RSST. Si le registre est déjà dématérialisé dans votre établissement, vous pouvez le remplir directement.
    On n’hésite surtout pas à doubler les envois (RSST et courrier).

  • Une affichette à diffuser sur les réseaux sociaux et/ou à vos collègues
  • Le 4 pages (repris du 93 et qu’on a adapté pour notre département), pour les étapes à suivre pour signifier un droit d’alerte et exprimer son droit de retrait :

On rappelle : si jamais vous n’arrivez pas à exprimer votre droit de retrait, un préavis de grève vous protège, mais vous perdez 1/30 de salaire par jour manqué.