E3C non merci !

Comme partout en France, mettons Blanquer en échec …

La CGT Educ’action de Nancy-Metz, prend acte de la mobilisation massive des lycées partout en France contre les E3C depuis ce lundi matin. Contrairement aux mensonges du ministre, encore hier sur France Inter, un rejet de sa réforme s’exprime fortement en ce début de janvier alors que doit se dérouler la première série des épreuves du BAC en contrôle continu.

Non ! Tout ne se passe pas bien !

Les mobilisations massives des personnels, soutenus par les élèves et leurs parents, témoignent de la colère et, osons le dire, du rejet de cette réforme. Tous dénoncent la mise en œuvre précipitée et totalement improvisée de ces épreuves injustes pour les élèves et dont les conditions de passage sont totalement dégradées pour un examen comme le BAC.
Cette contestation s’inscrit dans la poursuite des luttes contre la loi Blanquer marquée par le mouvement de grève du Bac en juin dernier mais aussi le rejet de l’ensemble de la politique de l’Education qui accentue le tri social et favorise la sélection. C’est aussi une manière d’élargir la mobilisation contre la réforme des retraites. Partout en France, des épreuves ont été annulées grâce à la mobilisation des personnels, des élèves et de leurs parents, soutenus par des travailleurs en grève contre la réforme des retraites !

La CGT Educ’action appelle les personnels à se réunir dans les établissements et à se coordonner entre les établissements pour mettre en échec la tenue de cette session et demander l’abandon de l’ensemble des réformes du BAC et des lycées.

Le tract au format PDF :

Indemnités E3C : nouvelle provocation du ministre

Le 20 janvier, le ministère a dévoilé aux organisations syndicales ses projets de décrets et arrêtés sur les indemnités d’évaluation des E3C qui seront étudiés au comité technique ministériel du 29 janvier.
Sans préjuger du contenu définitif de ces textes à l’issue du CTM, ces projets sont, en l’état, totalement inacceptables.

S’il semble logique d’indemniser les correcteurs et correctrices et les chef·fes d’établissement pour l’organisation des épreuves, ces textes excluent scandaleusement les autres personnels, administratifs et de vie scolaire qui seront très certainement appelés à participer à cette organisation.
 
De plus, le projet de décret réserve l’indemnité de correction des épreuves écrites de baccalauréat aux seules épreuves ponctuelles finales (l’épreuve anticipée de français, les 2 spécialités de terminale, la philosophie). Pour la CGT Éduc’action, ce n’est pas cohérent puisque les E3C sont officiellement considérées par le ministère comme des épreuves d’examen.
 
Quant aux indemnités, elles seraient… lire la suite