A l’école, la répression ne doit pas remplacer l’éducation

menottesAu lendemain des attentats des 7, 8 et 9 janvier, dans un climat « d’union nationale » instrumentalisé par le pouvoir, et sur fond de psychose collective contre « ceux qui ne sont pas Charlie », l’école a montré un visage répressif qui tourne le dos aux valeurs qui sont les nôtres…

Le gouvernement a abondé dans ce sens, notamment François Hollande lors de ses vœux au monde éducatif. 

Ainsi, des élèves ont été dénoncés à la justice et pour certains emprisonnés, accusés d’avoir perturbé la « minute de silence », ou d’avoir refusé de la faire, ou encore, accusés d’avoir fait « l’apologie du terrorisme », pour des propos tenus à cette occasion. 

Par ailleurs, même des enseignants, comme à Poitiers aujourd’hui, peuvent être sanctionnés simplement pour avoir mené, avec leurs élèves, la réflexion sur les causes du drame, pour avoir répondu aux questionnements des jeunes. 

Ces réactions sont complètement disproportionnées et n’ont pas lieu d’être. Au-delà des attitudes provocatrices…    lire la suite